La végétation du Mont Hombori montre
une très grande diversité d’environnements.
Le plateau, une mosaïque de buissons et d’herbacées,
est différent de la savane anthropogénique
de la plaine.
L’absence d’espèces épineuses
illustre l’absence de pression pastorale et des
associations peu communes sont présentes (prairies
de Vernonia galamensis Less.; pentes rocheuses chaotiques
de Ficus abutifolia (Miq.) Miq. and Tacca sp)

Entre les rochers et les "forêt contractée"
se déploie tout un éventail de groupement
de transition : pelouses très clairsemées
et pauvres en vivaces sur les sols superficiels, pelouses
de plus en plus denses avec l’épaississement
du sol et, enfin, groupements de « lisière
» rocheuses aux multiples variantes. C’est
dans la juxtaposition de ces ceintures de végétation
herbacée que prospère la foule bigarrée
des plantes et des insectes du mont Hombori.

La richesse biologique du Mont Hombori, s’explique
en partie par la diversité des conditions offertes
par la topographie et la combinaison des facteurs
de l’environnement : telle plante se plaira
sur les rocher venté de l’arête,
telle autre ne prospérera qu’à
l’abri ombragé des blocs rocheux qui
parsème le mont. Cette mosaïque de biotopes
permet la coexistence dans un espace restreint de
centaines d’organismes qui autrement s’exclurait
mutuellement. La géomorphologie et le climat
jouent ici un rôle déterminant.